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Guillaume Berdin

Animateur Nature - Environnement

Guillaume Berdin
35 ans
Permis de conduire
Angers (49000) France
Situation professionnelle
Freelance
Ouvert aux opportunités
Présentation
Après une Licence de biologie générale, puis une Licence 3 en Biologie des Organismes et des Populations, je me suis spécialisé, grâce à un Master en Écologie et Éco-ingénierie, dans l'étude des Zones Humides continentales et littorales.

Divers stages et expériences m'ont également permis d'affirmer mes compétences dans ce domaine et dans celui du SIG.

Motivé et déterminé, je souhaite aider au maintien et la sauvegarde des milieux naturels et de leur biodiversité.
Les prairies de fauche ont diminué depuis plusieurs décennies en Europe et en France de par l’évolution des
pratiques agricoles et des modifications de la structure du paysage. Les populations d’oiseaux prairiaux
présentes dans ces habitats ont ainsi décliné dangereusement. Cette étude vise à examiner quel est l'impact du
recouvrement graminéen et de la structure de la végétation prairiale sur ces populations. Il a été analysé
comment se répartissent les populations de Râles des genêts (Crex crex) et de quatre espèces de passereaux
prairiaux selon différentes variables de la végétation dans les Basses Vallées Angevines et le long de la vallée
de la Loire. Pour cela, la végétation a été analysée sur un ensemble de points générés sur toute la zone
d’étude. L’estimation du recouvrement graminéen a été réalisée par une méthode visuelle, tandis que la
structure a été analysée grâce à la méthode VESTA. Les données concernant les passereaux ont été obtenues
par la méthode des points d’écoute et celles concernant le Râle des genêts ont été fournies par la Ligue de
Protection des Oiseaux. Les résultats indiquent qu’un recouvrement graminéen trop important impacte
négativement toutes les espèces. Une hauteur de végétation trop faible affecte également négativement le
Tarier des prés et le Râle des genêts. La croissance, la densité et l’hétérogénéité de la végétation n’ont pas
d’impact sur le Râle des genêts et peu d’effet sur les passereaux prairiaux. Ces résultats révèlent que des
mesures de conservation permettant de maintenir des zones de prairies ayant un recouvrement en poacées et
une hauteur favorable pour le Râle des genêts, pourraient bénéficier aux autres espèces et en particulier au
Tarier des prés. Ce choix aurait l’avantage de ne pas entrainer de coûts supplémentaires occasionnés par la
réalisation de mesures spécifiques pour les différentes espèces de passereaux prairiaux.