Guillaume Berdin
Animateur Nature - Environnement
35 ans
Permis de conduire
Angers (49000) France
Situation professionnelle
Freelance
Ouvert aux opportunités
Présentation
Après une Licence de biologie générale, puis une Licence 3 en Biologie des Organismes et des Populations, je me suis spécialisé, grâce à un Master en Écologie et Éco-ingénierie, dans l'étude des Zones Humides continentales et littorales.
Divers stages et expériences m'ont également permis d'affirmer mes compétences dans ce domaine et dans celui du SIG.
Motivé et déterminé, je souhaite aider au maintien et la sauvegarde des milieux naturels et de leur biodiversité.
Divers stages et expériences m'ont également permis d'affirmer mes compétences dans ce domaine et dans celui du SIG.
Motivé et déterminé, je souhaite aider au maintien et la sauvegarde des milieux naturels et de leur biodiversité.
Fourcade Y, Besnard AG, Beslot E, Hennique S, Mourgaud G, Berdin G, Secondi J (2018) Habitat selection in a dynamic seasonal environment: Vegetation composition drives the choice of the breeding habitat for the community of passerines in floodplain grasslands. Biological Conservation, 228, 301-309. doi:10.1016/j.biocon.2018.11.007
The conservation of grasslands is a concern worldwide as they are threatened by climate change and the expansion
of intensive agricultural practices. The management of these areas must take into account the decisional
process of habitat selection by individual organisms to identify potential ecological traps or underused habitats.
Organisms that live in heterogeneous environments must select their breeding habitat based on cues that reflect
habitat quality. In dynamic ecosystems such as grasslands, environmental cues used by individuals should show
a strong temporal autocorrelation, such that their characteristics during breeding can be predicted earlier in the
season. Our objective was to test if habitat features that explain grassland birds' distribution during the nesting
and chick-rearing period could be predicted from the habitat features available on territory settlement. In
western France, we analysed the relationships between the occurrence, richness and abundance of four passerine
species, and vegetation structure and composition during chick-rearing period. We then analysed the temporal
autocorrelation of vegetation features to determine whether the cues used during the settlement period reliably
predicted the vegetation features encountered at later stages of breeding. We found that birds selected habitats
characterized by a low cover of grasses, but did not respond to the physical structure of vegetation. The composition
of vegetation was also the only variable that exhibited temporal autocorrelation over the course of the
season, suggesting that individuals may rely on this feature to select optimal breeding habitats. Our results
suggest that in dynamic environments, and in the absence of breeding experience or public information, animals
can choose their breeding habitat based on a simple assessment of vegetation composition. A detailed knowledge
of the underlying drivers of habitat selection is essential to manage habitats, identify potential ecological traps,
and enhance the attractiveness of areas especially those under agri-environmental schemes.
The conservation of grasslands is a concern worldwide as they are threatened by climate change and the expansion
of intensive agricultural practices. The management of these areas must take into account the decisional
process of habitat selection by individual organisms to identify potential ecological traps or underused habitats.
Organisms that live in heterogeneous environments must select their breeding habitat based on cues that reflect
habitat quality. In dynamic ecosystems such as grasslands, environmental cues used by individuals should show
a strong temporal autocorrelation, such that their characteristics during breeding can be predicted earlier in the
season. Our objective was to test if habitat features that explain grassland birds' distribution during the nesting
and chick-rearing period could be predicted from the habitat features available on territory settlement. In
western France, we analysed the relationships between the occurrence, richness and abundance of four passerine
species, and vegetation structure and composition during chick-rearing period. We then analysed the temporal
autocorrelation of vegetation features to determine whether the cues used during the settlement period reliably
predicted the vegetation features encountered at later stages of breeding. We found that birds selected habitats
characterized by a low cover of grasses, but did not respond to the physical structure of vegetation. The composition
of vegetation was also the only variable that exhibited temporal autocorrelation over the course of the
season, suggesting that individuals may rely on this feature to select optimal breeding habitats. Our results
suggest that in dynamic environments, and in the absence of breeding experience or public information, animals
can choose their breeding habitat based on a simple assessment of vegetation composition. A detailed knowledge
of the underlying drivers of habitat selection is essential to manage habitats, identify potential ecological traps,
and enhance the attractiveness of areas especially those under agri-environmental schemes.
Synthèse nationale de l'action A05 du life + Nature "Râle des genêts : « Conservation du couvert végétal indispensable à la reproduction du Râle des genêts »
Les prairies de fauche ont diminué depuis plusieurs décennies en Europe et en France de par l’évolution des
pratiques agricoles et des modifications de la structure du paysage. Les populations d’oiseaux prairiaux
présentes dans ces habitats ont ainsi décliné dangereusement. Cette étude vise à examiner quel est l'impact du
recouvrement graminéen et de la structure de la végétation prairiale sur ces populations. Il a été analysé
comment se répartissent les populations de Râles des genêts (Crex crex) et de quatre espèces de passereaux
prairiaux selon différentes variables de la végétation dans les Basses Vallées Angevines et le long de la vallée
de la Loire. Pour cela, la végétation a été analysée sur un ensemble de points générés sur toute la zone
d’étude. L’estimation du recouvrement graminéen a été réalisée par une méthode visuelle, tandis que la
structure a été analysée grâce à la méthode VESTA. Les données concernant les passereaux ont été obtenues
par la méthode des points d’écoute et celles concernant le Râle des genêts ont été fournies par la Ligue de
Protection des Oiseaux. Les résultats indiquent qu’un recouvrement graminéen trop important impacte
négativement toutes les espèces. Une hauteur de végétation trop faible affecte également négativement le
Tarier des prés et le Râle des genêts. La croissance, la densité et l’hétérogénéité de la végétation n’ont pas
d’impact sur le Râle des genêts et peu d’effet sur les passereaux prairiaux. Ces résultats révèlent que des
mesures de conservation permettant de maintenir des zones de prairies ayant un recouvrement en poacées et
une hauteur favorable pour le Râle des genêts, pourraient bénéficier aux autres espèces et en particulier au
Tarier des prés. Ce choix aurait l’avantage de ne pas entrainer de coûts supplémentaires occasionnés par la
réalisation de mesures spécifiques pour les différentes espèces de passereaux prairiaux.
pratiques agricoles et des modifications de la structure du paysage. Les populations d’oiseaux prairiaux
présentes dans ces habitats ont ainsi décliné dangereusement. Cette étude vise à examiner quel est l'impact du
recouvrement graminéen et de la structure de la végétation prairiale sur ces populations. Il a été analysé
comment se répartissent les populations de Râles des genêts (Crex crex) et de quatre espèces de passereaux
prairiaux selon différentes variables de la végétation dans les Basses Vallées Angevines et le long de la vallée
de la Loire. Pour cela, la végétation a été analysée sur un ensemble de points générés sur toute la zone
d’étude. L’estimation du recouvrement graminéen a été réalisée par une méthode visuelle, tandis que la
structure a été analysée grâce à la méthode VESTA. Les données concernant les passereaux ont été obtenues
par la méthode des points d’écoute et celles concernant le Râle des genêts ont été fournies par la Ligue de
Protection des Oiseaux. Les résultats indiquent qu’un recouvrement graminéen trop important impacte
négativement toutes les espèces. Une hauteur de végétation trop faible affecte également négativement le
Tarier des prés et le Râle des genêts. La croissance, la densité et l’hétérogénéité de la végétation n’ont pas
d’impact sur le Râle des genêts et peu d’effet sur les passereaux prairiaux. Ces résultats révèlent que des
mesures de conservation permettant de maintenir des zones de prairies ayant un recouvrement en poacées et
une hauteur favorable pour le Râle des genêts, pourraient bénéficier aux autres espèces et en particulier au
Tarier des prés. Ce choix aurait l’avantage de ne pas entrainer de coûts supplémentaires occasionnés par la
réalisation de mesures spécifiques pour les différentes espèces de passereaux prairiaux.